Le passage des ceintures revêt une importance particulière au sein de notre club.
Les moniteurs ont toujours voulu que ces passages constituent des phases de dépassement, au niveau technique, mais surtout au niveau personnel.
Passer une ceinture, c'est ouvrir une porte.

Toute ceinture marque un nouveau commencement et pas un aboutissement.

Cette conception est tout particulièrement vraie pour la "ceinture noire" qui marque souvent l'esprit des profanes.

Etre ceinture noire, décrocher le premier dan, c'est se dire qu'on peut commencer ... à percevoir certaines composantes profondes de l'art martial, tant au niveau technique qu'au niveau humain.

Il est dès lors inconcevable d'attribuer une ceinture noire avant d'avoir atteint une certaine maturité humaine qui est évidemment inhérente à l'âge du pratiquant.

C'est pour  cette raison que les entraîneurs tiennent à soumettre  les pratiquants au regard d'examinateurs extérieurs (qui ont des années de pratique et un grade de 1 ème à 6 ème Dan) eux mêmes évalués par notre entraîneur technique, Jocelyn Jacquemin 6° dan Wadokaï, instructeur au Japon (Kobe).

C'est la base de l'honnêteté pour eux mêmes comme pour les pratiquants.

A ce jour, une dizaine de ceintures noires ont été formées au club et d'autres sont en passe de l'obtenir, c'est bien là, bien plus que n'importe quel titre de champion, que se situent la fierté et le sentiment de devoir accompli des entraîneurs de l'Atémi !

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